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Changement climatique : des politiques fondées sur de la pseudoscience

L’actualité du changement climatique s’accélère. Ce sont d’abord une succession de rendez-vous diplomatiques qui élargissent une fracture désormais béante entre les points de vue des pays occidentaux et ceux des pays en développement.

Mais surtout, sur le plan scientifique, de nouveaux témoignages viennent décrédibiliser encore plus les théories selon lesquelles l’effet de serre et les activités humaines auraient une influence prépondérante et catastrophique sur la température de la Terre.

Les lois de la nature contre la pseudoscience.

Que d’événements sur le front du changement climatique pendant cet été 2009 ! Commençons par faire le point de certaines connaissances scientifiques. Les dernières nouvelles achèvent de faire voler en éclat le dogme du réchauffement lié à l’effet de serre et aux comportements humains.

L’annonce qui jette un froid

Le 4 septembre, le scoop nous arrivait de Genève, où se tenait une conférence internationale de l’Organisation Météorologique Mondiale, organe de l’ONU qui partage la gestion du GIEC avec le Programme des Nations Unies pour l’Environnement.

Un vent glacial a soufflé sur l’assistance lorsqu’une des sommités mondiales de l’océanographie, Mojib Latif a déclaré que le monde allait connaître vingt années de refroidissement ! Plusieurs médias ont rapporté la nouvelle, à l’exclusion notable de la presse et des télévisions francophones, plus que jamais vectrices de la pensée unique.

L’un des articles est signé de Fred Pierce et a été diffusé sur le web par le « New Scientist ».

Ce qui est remarquable n’est pas tant l’annonce de ce refroidissement, prédit depuis plusieurs années par la minorité de ceux qui affirment la prépondérance de l’activité solaire dans les variations climatiques, tels le Russe Oleg Sorokhtine, le Canadien Kenneth Trapping ou l’Australien David Archibald. Mais il s’agissait de scientifiques sceptiques de longue date sur le réchauffement dû à l’effet de serre.

Mojib Latif est un climatologue et océanographe d’envergure mondiale, Professeur à la Division des Sciences de l’Océan à l’Université Christian Albrecht de Kiel, membre de l’Académie des Sciences de Hambourg, c’est surtout l’un des principaux contributeurs et rédacteurs du GIEC, jusqu’ici connu pour son soutien à la théorie officielle de l’effet de serre.

Quand au journaliste, Fred Pierce, il a depuis plus de dix années rendu compte des travaux du GIEC, en termes mesurés, mais favorables.

Le Professeur Latif a annoncé au prestigieux parterre des membres et invités de l’OMM que, durant les années qui vont suivre, une tendance naturelle au refroidissement allait dominer et masquer le réchauffement causé par les humains.

Ce refroidissement résulterait de changements cycliques des courants océaniques et des températures de l’Atlantique Nord, un phénomène du nom d’« Oscillation Atlantique Nord ». Bien plus, il affirme que les variations climatiques observées depuis trente ans seraient partiellement dues à cette oscillation océanique.

Celle-ci serait également à l’origine de l’atténuation de la sécheresse observée dans les années 1970 et 1980 dans le Sahel, des changements dans le régime des moussons, de la multiplication des tempêtes de l’Atlantique Nord et de la fragmentation des glaces arctiques, tous événements climatiques mis au compte de l’effet de serre jusqu’ici. Mojib Latif avait déjà publié ces conclusions dans la revue « Nature » en 2008. N. S. Keenlyside, J. Jungclaus, L. Kornblueh et E. Roeckner étaient cosignataires de l’article.

Le soleil réchauffe tout le monde, sauf les réchauffistes

Si les phénomènes océanographiques constituent de puissants facteurs de variabilité climatique, il en est autant de l’activité solaire. Dans un article fort remarqué, et occulté par les médias français, l’organe de presse scientifique de la NASA, « Science@Nasa », publiait, le 9 mars dernier, sous le titre « Les taches solaires sont-elles en train de disparaître ? », les observations faites au National Solar Observatory de Tucson, Arizona, par les chercheurs Matt Penn et Bill Livingstone.

On sait bien depuis près de deux cents ans que l’activité solaire se mesure aux nombre de taches qui apparaissent à sa surface et qui occasionnent un réchauffement à la surface de la Terre et des planètes du système solaire.

Or, le GIEC et ses contributeurs ont toujours soutenu que le soleil n’exerçait qu’une influence minime par rapport à l’effet de serre. La NASA a depuis toujours soutenu le GIEC dans ses thèses, notamment par la voix du très médiatique directeur de son Goddard Institute for Space and Technology, le climatologue catastrophiste James Hansen.

La baisse de l’activité solaire nous vaudrait plus de nuages

Penn et Livingstone observent quotidiennement l’activité de notre astre depuis 17 ans, ainsi que le lien entre cette activité et le champ magnétique créé par ces taches solaires. Ils ont noté, de 1992 à aujourd’hui, une baisse régulière et importante de ce magnétisme, et prévoient que si la tendance se poursuit, le magnétisme solaire aura complètement disparu en 2015.

Un événement similaire s’est déjà produit entre 1645 et 1715 : il est connu sous le nom de « Minimum de Maunder », période caractérisée par un climat plus froid, aux hivers rigoureux, et qu’on a qualifié de « Petite ère glaciaire ».

De nombreux observateurs ont constaté que le soleil semblait « en panne » de taches solaires depuis deux ans, et attribuaient à ce fait le rafraîchissement observé depuis.

Cependant, Penn et Livingstone mettent en évidence une tendance longue, et donc susceptible de nous apporter au minimum quelques années de froideur et peut être une nouvelle petite ère glaciaire de plusieurs décennies.

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